Le Truc Qui Pendouille
L'autre jour, Clo nous a montré son super porte-clef puis nous a demandé c'est quoi qui pendouille au bout de nos clefs à nous.
Bien entendu, dès qu'il s'agit de répondre à des questions heu... à des questions, je dis "présente!"
Sauf que si je vous montre le porte-clef qui ne me quitte pas depuis trois ans, je vais encore perdre la moitié de mon lectorat qu'est déjà pas bien fourni.
Bon, tant pis, je vous le montre quand-même.
Ah? Z'êtes toujours là? Etonnant... Allez, regardez mieux!
OUiiiiiiiiiiii! C'est bien un SCORPION!
Ben quoi?! ça change des araignées, non?
En fait pas tant que çà, puisqu'ils sont cousins...
Voilà! Au bruit que fais mon écran, je sais bien que vous êtes:
1_ tombé de votre chaise
2_ relevé avec une expression d'horreur sur le visage
3_ barré en courant vous planquer sous le lit
4_ du coup je cause toute seule derrière mon écran, c'est malin...
5_ revenez, quoi, y a une jolie histoire indienne à découvrir!
"En Amérique du Nord, c’est sans doute la tribu des Shoshone (ou Snake)
qui voua le culte le plus important au serpent bien que cet animal fut
respecté par l’ensemble des amérindiens en tant que détenteur de grands
secrets et initiateurs à la magie (l’ésotérisme est aussi l’apanage
Scorpion et la maison VIII concerne tout ce qui est caché, dissimulé,
occulte).
Voici le mythe fondateur des shoshones : Il y a très
longtemps existait un serpent très différent des autres serpents
puisqu’il était muni de grandes pattes. Aussi les autres serpents le
chassèrent de leur village.
Il erra plusieurs mois et finit par échouer sur le bord d’une rivière pour y mourir. Esekotoye aperçut le pauvre serpent. Il en eut pitié et l’invita chez
lui. Il lui donna à manger et soigna ses pauvres pieds meurtris. Puis
il expliqua au serpent qu’il y avait ailleurs des créatures avec des
grandes pattes comme lui.
Le jours suivant, le serpent quitta son
ami et rencontra sur la route Kaiskap, le porc-épic. Celui-ci avait
froid et lui demanda de l’aide. Le serpent ne possédait pas grand-chose
mais qu’il partagea malgré tout le peu qu’il avait avec le pauvre
porc-épic.
Le serpent continua sa route et rencontra cette fois
un chef indien et, bien que ne possédait que ses mocassins comme seule
richesse, il lui en fit cadeau en guide de paix. Il fut alors invité
par le chef à séjourner parmi les siens. Dès lors, il fut bien traité
et eut une vie heureuse.
Toute cette partie est
une allégorie conseillant à ceux marqués par le Serpent d’être toujours
généreux même si on ne l’ai pas avec eux : c’est ainsi la vie leur
sourira. Mais la légende ne s’arrête pas là car le chef indien avait
une fille dont le serpent tomba follement amoureux.
Il savait
toutefois que c’était sans espoir et commença à dépérir. Mo’kiya, le
sorcier de la tribu décida d’intercéder pour le serpent alla trouver
Nato’Se le soleil. Transformer le serpent en homme n’était
vraiment pas quelque chose de difficile à faire et le dieu solaire en
expliqua le rituel au sorcier, ému par l’histoire du serpent. De
retour, le sorcier murmura des prières et le serpent se transforma bel
et bien en un beau jeune homme qui pu épouser la fille du chef et
donner naissance à une nombreuse descendance.
L’allégorie est ici
plus subtile. Elle met l’accent sur le potentiel de transformation du
serpent, sa capacité a « radicalement » changer au cour de sa vie et
souligne que cela sera souvent fait par amour et grâce aux sympathie
que le serpent aura su, ou non, créer autour de lui." Source